Basée à Paris et à peine âgée d’un an, la start-up Blade s’attaque déjà à un ambitieux projet, celui de proposer le meilleur service de cloud gaming.
Qu’est-ce que le cloud gaming ?
Le Cloud gaming comporte deux gros avantages. Tout d’abord, il permet au joueur d’utiliser un jeu vidéo sans que celui-ci ne soit installé sur une machine. Hébergé par un serveur quelque part dans le monde, il offre aussi la possibilité au gamer de profiter d’un jeu gourmand en Full HD ou UHD sans qu’il ait besoin de posséder une carte graphique de compétition. Le serveur se charge de tout et le joueur bénéficie où qu’il se trouve et à tout moment d’un service exceptionnel, à condition bien sûr qu’il ait accès à un moniteur, une TV ou un terminal qui puisse se connecter.
De nombreux acteurs se partagent déjà le marché à l’image de Nvidia et sa Shield TV où l’on trouve des dizaines de jeux accessibles grâce à un abonnement ou un achat à la demande. Pour avoir les meilleurs résultats, une bonne connection est nécessaire, certains joueurs ayant eu des difficultés en utilisant le WI-FI, des boîtiers CPL voire certaines box mais globalement, cet outil est une réussite.
Blade compte bien surfer sur cette tendance et affiche son objectif : « aucune différence par rapport à un PC local ». La société a imaginé son propre algorithme et opté pour une non-mutualisation des ressources côté serveur. Chez Nvidia par exemple, les joueurs se partagent des ressources GPU mais chez Blade, chacun bénéficie de sa propre carte graphique et en somme de son propre ordinateur délocalisé. Si Blade a fait ce choix pour son service, c’est avant tout pour permettre à l’utilisateur de bénéficier d’une expérience exceptionnelle en maximisant les performances en jeu.
Un service à quel prix ?
Pour le moment, le service fonctionne très bien au vu des premiers retours. Blade espère le lancer dès la rentrée. La start-up devrait également sortir son propre mini-PC, Shadow, au prix de 200 €, et des abonnements allant de 20 à 45 € par mois pour les joueurs. Pour justifier son prix, elle met en avant la fin de l’obsolescence et l’évolution gratuite des machines puisque le gamer n’aura plus besoin d’investir dans de nouvelles cartes graphiques ou CPU, un argument solide qui devrait convaincre.
1 Commentaire
François
Moi je ne veux rien à voir à faire avec le cloud. je préfère avoir mon PC, mes logiciels, mes données chez moi bien en sécurité. Et surtout pas un système par abonnement. Encore un moyen pour nous pomper un maximum d’argent.
Ceux qui font ça sont des rats. Et qu’est-ce qu’on fait lorsqu’on on n’a pas de réseau … RIEN, on ne peut plus rien faire.