Alors que la course au développement de la 5G est encore en phase d’appel d’offres en Europe, la Chine s’attèle déjà aux recherches. Même si le projet ne verra le jour qu’aux alentours de 2020, l’enjeu semble colossal pour de nombreux acteurs.
Huawei dans la course
La 5G est présentée comme une rupture technologique marquante et importante par le groupe chinois, Huawei. Il s’agit d’une stratégie payante et efficace pour renforcer sa position de concurrente sérieuse face à ses deux plus grandes rivales : Samsung et Apple.
Le PDG du groupe explique la 5G comme un pari sur l’avenir du secteur des télécoms. Le constructeur chinois n’hésite plus à afficher de grandes ambitions notamment en se concentrant sur l’internet des objets. En effet, une multitude de solutions IoT à destination des agglomérations et de la population a été proposée par le groupe durant le « Mobile World Congress 2016 ».
Huawei s’impose définitivement comme un leader depuis le rachat de la start-up britannique Neul qui a initié une nouvelle méthode de communication à très bas coûts et niveaux de consommation. Le groupe compte développer dès cette année, une multitude de solutions intelligentes pour la ville, la voiture de luxe ou encore la maison.
Garantir une couverture universelle
Parmi la trentaine d’applications Huawei, la plupart sont dotées de la technologie Narrow-Band, mais aussi de la 5G. En effet, certaines applications nécessitant du très haut débit doivent intégrer cette fonction pour rester opérationnelles même en mobilité.
Le projet 5G est une course au développement, car elle a pour objectif de connecter tous les objets connectés en mobilité. Pour être vraiment efficace et performant, la 5G devra respecter plusieurs points : elle devra permettre d’accroître par mille la capacité réseau, de connecter 7 milliards de personnes, de connecter 7 000 milliards d’objets, de consommer moins d’énergie ou encore de réduire le temps d’attente global pour les utilisateurs !