La start-up Bretonne Be Bike rend la location de vélos entre particuliers plus simple ! Elle a déjà séduit plusieurs grands groupes, parmi lesquels la SNCF et les Gîtes de France.
Rentabiliser son vélo en le louant
Si l’on peut déjà louer une voiture à un particulier, la location d’un vélo est encore timide. Heureusement, Jérôme Gainche a eu la bonne idée de lancer sa start-up Be Bike afin de simplifier tout ça !
Il s’agit d’une première en France, et c’est en Bretagne que l’idée a vu le jour. Le principe est simple : mettre en relation les propriétaires de vélos avec les amateurs qui n’en ont pas, ou pas sur place ! Moyenneant une petite rémunération, on peut donc profiter d’un petit tour à bicyclette chez soi ou en vacances par exemple, partout en France.
Jérôme Gainche a d’abord testé son concept sur les îles d’Arz et aux Moines, dans le golfe du Morbuhon, avant d’étendre son service à tout le pays. Il explique : « Je suis parti du constat qu’il n’y avait pas assez de loueurs de vélos en France. Économiquement, c’est très compliqué de vivre avec seulement deux mois d’activité. Seuls les loueurs installés dans des lieux comme l’île de Ré, où il y a des touristes toute l’année, peuvent s’en sortir. Résultat, il y a de nombreux endroits où on ne peut pas pédaler ou alors il faut apporter son matériel. Cela veut dire avoir une voiture, une galerie… »
Il a également remarqué que de très nombreux Français possèdent un vélo, mais ne l’utilisent pas assez pour qu’il soit rentabilisé : « [Le vélo] est sous-utilisé. Avec Be Bike, on propose aux propriétaires de le rentabiliser et aux amateurs de vélo d’en trouver un n’importe où en France. » L’application est lancée l’été dernier. Côté prix, il faut compter 10 € la location à Marseille pour la journée, 15 € à Paris. Les tarifs passent respectivement à 40 et 60 € la semaine.
Les grandes marques partenaires
Au départ, 300 propriétaires proposent leurs vélos sur le site, dont certains électriques. Une dizaine de transactions par mois sont comptabilisées. Mai la start-up tape dans l’œil de grosses boîtes. La SNCF par exemple, toujours en recherche de solutions de mobilité pour les petits trajets entre les gares et les domiciles ou lieux de travail par exemple, vient de signer un premier partenariat. Les Gîtes de France et la Fédération française de cyclotourisme (FFCT), qui souhaitent développer le vélo, se montrent également très intéressés.
Et Jérôme de conclure : « Avec cette start-up, j’ai le sentiment que je peux sauver le monde, avoue son inventeur. Le vélo, c’est bon pour la santé, pour l’environnement et pour le portefeuille. »