Le 4 octobre dernier, Bloomberg annonce l’arrivée imminente d’une application pour Smartphone dénommée ALICEM et qui devrait être utilisée par les services publics français. Des fonctionnalités de cette application ont déjà été testées puis approuvées même si on devrait obtenir des informations supplémentaires dans les semaines à venir.
La création d’une identité numérique sécurisée
Alors que la technologie est sujette à de nombreuses critiques outre-Atlantique, la reconnaissance faciale fera son entrée en France grâce à ALICEM. Spécialement développée par le Ministère de l’Intérieur et l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), cette application mobile est entièrement dédiée aux services publics.
ALICEM est une application que tous les citoyens français peuvent télécharger en ligne afin de leur permettre de se connecter aux différents services publics grâce à la reconnaissance faciale. En plus de l’option CONNECT France qui est une identification centralisée utilisée par tous les administrations et services publics dématérialisés, ALICEM va ajouter un outil de plus pour permettre l’identification numérique sécurisée des personnes.
Concrètement, les Français pourront juste utiliser l’application ALICEM sur leur Smartphone pour se connecter à une organisation comme par exemple la Caisse d’allocations familiales ou le centre des impôts pour faire une déclaration ou demander un remboursement.
Une solution sans alternative pour les citoyens
ALICEM ou Authentification en Ligne CErtifiée sur Mobile est un des changements que le gouvernement Macron s’efforce de mettre en place en France afin d’ancrer définitivement le pays et son administration dans l’ère numérique. Elle marque la volonté de ne plus être le dernier de la liste en matière d’innovations et de technologies.
Face à cette technologie de pointe, les avis restent mitigés. En effet, le lancement d’ALICEM est prévu en novembre 2019 et ne sera disponible que pour les utilisateurs d’Android seulement dans un premier temps.
Il faut souligner cependant que la CNIL a donné un avis négatif sur ce dispositif étant donné qu’il n’offre aucune alternative de connexion possible aux citoyens qui veulent utiliser les services dématérialisés. D’autres questions liées à la sécurité des données restent encore à voir.